Titre :
Notes sur les machines à calculer électroniques
Auteurs :
René Perret
Collection :
Editeur :
INP-Grenoble Institut national polytechnique de Grenoble
Reference editeur :
Langue :
français
No de brevet :
ISBN :
ISSN :
Date de publication :
1958-00-00
Ville/Pays de publication :
Grenoble - France
Type de document :
Manuel
Illustrations :
dessins
Format :
21x27 cm
Nombre de pages :
150
Établissement :
ACONIT, 12 Rue Joseph Rey
Description :
Le document est un polycopié de cours, une ronéotypie de 150 pages, datée de 1958. Il comporte 18 chapitres.
Son auteur est René Perret, qui sera professeur et enseignant-chercheur à l’IMAG (Institut des Mathématiques Appliquées de Grenoble) et Directeur du Laboratoire d’Automatique de Grenoble. Ce cours a été rédigé au retour d'un voyage d'études aux États-Unis.
Ce cours reprend les éléments déjà rassemblés de la 2ème partie de la thèse d’Etat (1956) de René Perret, Technologie des calculatrices arithmétiques. A cette époque, les thèses d’Etat étaient constituées de 2 parties : la première fournissant le résultat d’un travail spécialisé de recherche, original et nouveau, jamais encore publié ; la seconde (comme celle qui a généré le présent document) était une étude bibliographique détaillée visant à permettre aux jury de vérifier que le candidat au doctorat n’est pas seulement un spécialiste, mais qu’il connaît bien le domaine de la discipline académique dans laquelle sa thèse prend place. Une thèse ouvrait la possibilité d’obtenir un poste d’Enseignant du Supérieur.
Pour une biographie de René Perret, voir ACONIT 20646, "De la logique câblée au calculateur industriel".
Le présent document de cours décrit les matériels pour la période juste avant que les ordinateurs n’utilisent largement les transistors. Il inclut donc des chapitres sur les tubes électroniques, les redresseurs à diodes de Germanium, et inclut aussi un chapitre sur les transistors. Il précise en page 51 que « Le fait technologique le plus important, peut-être, vis-à-vis de la construction des calculatrices, semble être l’utilisation progressive des transistors ».
Le document mentionne : (p. 3) « Les 35 000 réservations journalières de la compagnie United Airlines à NEW-YORK sont enregistrées et classées par un calculateur. » ; (p. 3) « Le tube électronique existe depuis le début du siècle, le basculeur depuis 1918. » ; (p. 6 et 7) « En France, trois types de calculatrices universelles existent actuellement : le GAMMA 3 B (BULL), le CAB (SEA Calculatrice Arithmétique Binaire) et l' I.B.M. 650. Elles comportent toutes une mémoire principale à tambour magnétique. »
Sont aussi à remarquer :
- les chapitres VII à X sur les Mémoires, avec la description de la grande variété des technologies utilisées à l’époque ;
- le chapitre XV sur le Contrôle, avec la notion de « Machine banalisée » (voir page 137), et le chapitre XVI correspondant au fonctionnement d’une « machine à programme enregistré » ; ces deux chapitres sont conformes à la Machine de Turing, telle que déjà mis en œuvre avec l’Eniac (1944) de Eckert et Mauchly, puis popularisée par John von Neumann.
- la bibliographie générale de la page 150 du cours, complémentaire aux références documentaires à trouver en bas des pages 3 à 6 du chapitre I - Introduction.
Utilisation :
Le document est un polycopié comme en utilisait régulièrement les étudiants des années 1950. La plupart des polycopiés étaient publiés par les associations d'élèves. Le document est tapé à la machine et les dessins faits à la main sur stencil, puis polycopiés. Celui-ci a probablement été rédigé directement par R. Perret pour publication par l'INPG.
Ce document a servi de support pour les plus anciens cours en informatique à l’Université de Grenoble. Il accompagnait le cours "Calculateurs électroniques" en 3e année de l'École d'Ingénieurs Électroniciens de Grenoble (EIEG, devenu ensuite ENSERG). C'est le premier document en français sur lequel se sont appuyés les écoles grenobloises (EIEG, section d'automatisme, section de mathématiques appliquées...) pour commencer l'enseignement de ce qui s'appellera plus tard l'ordinateur. Le mot « ordinateur » a été inventé en 1955 (voir ACONIT 20698), mais ces machines étaient alors encore vues essentiellement comme des machines pour le calcul numérique (voir par exemple les pages 6, 7 et 146).
Aspects Physiques :
Longueur 27 cm , largeur 21 cm , Hauteur 0.5 cm , Couleur noir sur blanc , Note : par N°
Médias
Liens :
No inventaire | Famille | Désignation | Commentaires |
---|---|---|---|
==> 18913 | famille | document : Livre : Principes des calculateurs numériques automatiques (P. Naslin - Dunod) |