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Désignation :

Nom principal:

Oscillographe à jet d'encre

Nom secondaire :

Galvanomètre de Blondel

Fabricant :

Siemens

Marque :


Date de fabrication :

0000-00-00

Date de fin :

0000-00-00

Période standard :

1950-1975


Alimentation :

220

Puissance (W) :

Etat :

bon, complet

Fonctionnement :

hors service

Établissement :

Phonétique, GIPSA-LAB - Département Parole et Cognition

Description :

L'Oscillomink de Siemens se présente sous la forme d'un coffret métallique.
En haut du coffret est visible la sortie du papier qui reçoit les tracés. Sur le côté de l'appareil se trouve la bouteille d'encre spéciale et en bas, plusieurs tiroirs électroniques interchangeables permettent de connecter les signaux d'entrée et de les amplifier suivant leur nature.

L'oscillographe à jet d'encre est un galvanomètre de Blondel dans lequel le miroir a été remplacé par un tube capillaire. De l'encre est injectée sous une forte pression à travers le tube et se dépose sur un papier en y inscrivant la trace des variations du courant électrique traversant la boucle du galvanomètre. Le principe d'inscription est simple, mais il a fallu de nombreux efforts pour l'appliquer de manière satisfaisante. Le tendon d'Achille de ce système se situe dans la difficulté à ne pas obstruer les tubes. Pour ce faire, il est préconisé d'utiliser des encres hyper fluides, si possible « inséchables », et sous une très forte pression, tout en gardant une bonne focalisation du jet pour avoir une trace bien définie. C'est la firme suédoise Elema-Schöenander qui résout la première ces problèmes et commercialise au début des années 1950 son oscillographe à jet d'encre sous le nom de Mingograph, destiné essentiellement pour le marché médical. La firme Siemens (propriétaire d'Elema), commercialise une famille du même type pour le marché industriel sous le nom d'Oscillomink. Elle rencontre rapidement un grand succès auprès des domaines scientifiques et industriels, qui nécessitent de grande quantités de données. Cette technologie de traçage est d'un usage économique (elle utilise du papier normal non couché) par comparaison avec les oscillographes optiques. En contrepartie, l'augmentation de la masse de l'équipage mobile à cause du système de projection d'encre limite la bande passante à 1 kHz. Malgré cela et le fait que les galvanomètres manquent de fiabilité et se bouchent souvent, l'Oscillomink devient à partir des années 1950 l'oscillographe standard des phonéticiens, qui peuvent ainsi traiter des corpus plus importants. Ces oscillographes disparurent progressivement du paysage des laboratoires, évincés par les éditeurs de signaux à partir de 1985. Il doit cependant en rester encore quelques exemplaires dans certains laboratoires.
Cité par Bernard Teston - Laboratoire Parole et Langage, UMR 6057, Aix-Marseille Université.

Utilisation :

Un oscillographe est un instrument servant à mesurer les variations d'un courant ou d'un signal, quelle qu'en soit leur nature. Cet exemplaire a été utilisé plus particulièrement pour mesurer les variations vibratoires sonores. Il s'agit d'un oscillographe à jet d'encre : il contient une bobine de papier qui se déroule à vitesse connue. Plusieurs plumes alimentée en encre sous pression tracent sur la papier la forme des signaux reçus.

Caractéristiques techniques :

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Aspects Physiques :

Longueur 10 cm , largeur 20 cm , Hauteur 31 cm , Poids 3 kg , Couleur gris ,

Médias

621  Vignette 622  Vignette 623  Vignette

No Description
621 Vue face 1 Oscillomink
622 Vue face 2 Oscillomink
623 Vue coté Oscillomink

Liens :

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