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Désignation :

Nom principal:

Galvanomètre à miroir

Nom secondaire :

Fabricant :

AOIP Association des ouvriers en instruments de précision

Marque :


Date de fabrication :

0000-00-00

Date de fin :

0000-00-00

Période standard :

1950-1975


Alimentation :

Puissance (W) :

Etat :

bon, complet

Fonctionnement :

(inconnu)

Établissement :

CNRS-NEEL, Institut Néel

Description :

Ce galvanomètre AOIP est contenu dans un boîtier plat destiné à être monté en panneau.
À l'arrière on ne trouve qu'une prise spéciale 6 broches 4 broches pour l'alimentation en 127 ou en 220 V, et 2 broches pour le signal à mesurer

Sa face avant en métal peint comprend la fenêtre d'affichage du galvanomètre : une plaque de verre sur laquelle apparait le spot envoyé par le miroir du galvanomètre. Deux échelles sont prévues :
- une échelle supérieure de 0 à 200
- une échelle inférieure de -100 à +100 avec 0 central. C'est l'échelle typique de mesure de micro courants avec un galvanomètre.

On trouve en dessous un commutateur de sensibilité (10, 20, 40, 100 et 200 µA, puis 20, 60 et 200 mV), un voyant marche, un petit tube extractible contenant la lampe du galvanomètre et l'interrupteur arrêt/marche.
À noter que le tube contenant la lampe peut être tourné, de façon à ajuster au mieux le trait lumineux affiché sur l'écran.

Utilisation :

Cet appareil était visiblement destiné à une utilisation fixe, en panneau. Sa très grande sensibilité permettait de l'associer avec des dispositifs électriques demandant une grande précision : soit des capteurs fournissant des courants très faibles, soit des systèmes pour lesquels on cherche un équilibrage (zéro) précis.

Un galvanomètre est constitué d'un cadre mobile tenu simplement en haut en bas par le fil conducteur et placé dans le champ d'un aimant permanent. Le cadre est ramené au zéro uniquement par la torsion du fil. Un petit miroir fixé sur le cadre mobile réfléchit une fente lumineuse qui est affichée sur l'écran translucide.

Le nom de cet appareil vient de Luigi Galvani. William Thomson (Lord Kelvin) avait déjà eu l'idée d'utiliser des appareils similaires pour mesurer et enregistrer des courants. Le premier galvanomètre fut construit par Johann Schweigger de Nuremberg à l'Université de Halle le 16 septembre 1820. André-Marie Ampère contribua ensuite au développement du galvanomètre. Leopoldo Nobili perfectionna l'instrument afin d'éviter l'influence du champ magnétique terrestre (galvanomètre astatique). Arsène d'Arsonval inventa un modèle adapté à la mesure de très faibles courants en électrophysiologie (galvanomètre balistique).

Caractéristiques techniques :

Ordinairement ce genre d'appareil ultrasensible n'est pas étalonné. Il est utilisé pour repérer l'équilibre d'un pont de mesure : passage par le "0", courant nul. Ici ce galvanomètre est utilisé comme micro-ampèremètre et comme millivoltmètre, avec commutateur de sensibilité.
Ce qui n'est pas clair est l'usage de l'échelle supérieure : si le galvanomètre est calé pour afficher un zéro central, comment peut il être recalé pour un zéro à gauche ? Peut-être par rotation de la lampe qui éclairerait alors une second miroir ?

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Aspects Physiques :

Longueur 30 cm , largeur 28 cm , Hauteur 14 cm , Poids 4.5 kg , Couleur gris métal ,

Médias

962  Vignette 963  Vignette 964  Vignette 966  Vignette 967  Vignette 965  Vignette

No Description
962 Galvanomètre à miroir AOIP - vue de face
963 Galvanomètre à miroir AOIP - vue de dessus
964 Galvanomètre à miroir AOIP - vue de 3/4 haut
966 Galvanomètre à miroir AOIP - consignes de branchement
967 Galvanomètre à miroir AOIP - détail de l'étiquette d'instructions
965 Galvanomètre à miroir AOIP - vue de détail de la lampe

Liens :

No inventaire Famille Désignation Commentaires
0035 ==> famille machine : Galvanomètre Verispot (SEFRAM)