Désignation :
Nom principal:
Electrocardiographe
Nom secondaire :
ECG à inscription directe
Fabricant :
Georges Petit
Marque :
Date de fabrication :
0000-00-00
Date de fin :
0000-00-00
Période standard :
1950-1975
Alimentation :
110
Puissance (W) :
Etat :
bon, complet
Fonctionnement :
hors service
Établissement :
CHU-MGSM, CHU-Musée Grenoblois des Sciences Médicales
Description :
L'électrocardiographe se compose d'une mallette en tôle de métal peint, qui contient en sa partie supérieure un panneau de commande intégrant une bande de papier quadrillé défilant sous un bras inscripteur oscillant ; ce matériel portable permettait de sélectionner les modalités d'enregistrement des phases électriques successives de la contraction cardiaque.
Mis en évidence par Carlo Matteucci dès 1842, les micro-potentiels qui traduisent l'activité du muscle cardiaque (de l'ordre du millivolt) ne sont enregistrés expérimentalement qu'en 1887 par Auguste Waller, qui crée le terme d'électrocardiographie. Mais c'est Willem. Einthoven (1860-1937) qui, à partir de 1903, améliore l'utilisation du galvanomètre à cordes. Ainsi, par son action, ce médecin :
- met au point les électrocardiographes modernes dont le principe à bras oscillant reste toujours utilisé aujourd'hui ;
- décrit les phases électriques successives de la contraction cardiaque ;
- standardise les modalités d'enregistrement des électrocardiogrammes à partir de 3 électrodes périphériques (bras gauche, bras droit et membre inférieur gauche)
- qu'il complète par des électrodes précordiales placées à des endroits précis du thorax (codification en 1938).
Utilisation :
Mise au point au début du XXe siècle et généralisée en France à partir des années 1940-1950, l'électrocardiographie permet, grâce à un enregistrement simple, rapide et non invasif, la reconnaissance de nombreuses affections cardiaques. Elle est à l'origine du diagnostic et de la classification des défauts de vascularisation du muscle cardiaque (angine de poitrine, infarctus du myocarde) ainsi que des différentes formes de troubles du rythme cardiaque. Examen de base en cardiologie, l'électrocardiographie s'est largement répandue de nos jours et peut être désormais couplée à d'autres techniques d'exploration cardiaque. La bande de papier inscrite obtenue lors de cet examen est appelée électrocardiogramme ou E.C.G.
Caractéristiques techniques :
Complément historique : l'électrocardiographie entre dans la pratique clinique à partir de 1912. Les différents types d'ECG normaux, puis les altérations des tracés traduisant une atteinte pathologique du muscle cardiaque ou du péricarde, ainsi que des modifications litigieuses seront progressivement décrits. Plus récemment, la miniaturisation des appareils a permis des enregistrements facilités en tous lieux. De nouvelles possibilités d'enregistrement se sont ainsi développées : ECG lors de tests d'adaptation cardiaque à l'effort (1919, standardisés en 1929, largement développés après 1950) ; pratique d'ECG endocavitaire par sondes introduites dans une cavité cardiaque (Lenègre, dès 1945) ; enregistrement continu d'ECG en vie normale (Holter, 1961) ; plus récemment, la télétransmission d'ECG.
Aspects Physiques :
Longueur 42 cm , largeur 20 cm , Hauteur 31 cm , Poids 5 kg , Couleur crème ,
Médias
No | Description |
---|---|
1748 | Electrocardiographe Georges Petit à inscription directe - vue de dessus, sur le tableau de commande |
1745 | Electrocardiographe Georges Petit à inscription directe - vue de face |
1746 | Electrocardiographe Georges Petit à inscription directe - vue de côté, graphe déplié |
1747 | Electrocardiographe Georges Petit à inscription directe - vue de côté, capot refermé |
4666 | Electrocardiographe Georges Petit - PDF fiche de l'expo Technologie et médecine 2012 |
Liens :
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