Désignation :
Nom principal:
Respirateur à disque
Nom secondaire :
Ventilateur artificiel Vincent et Jandot
Fabricant :
Subtil & Crépieux
Marque :
Date de fabrication :
0000-00-00
Date de fin :
0000-00-00
Période standard :
1950-1975
Alimentation :
220
Puissance (W) :
Etat :
bon, complet
Fonctionnement :
hors service
Établissement :
CHU-MGSM, CHU-Musée Grenoblois des Sciences Médicales
Description :
Il s'agit d'un caisson inox présentant un mécanisme de bras activant un disque, visible en partie sommitale et à l'intérieur du caisson à travers un hublot en plexiglas. Le dispositif de distribution alternative était alimenté par un moteur de faible puissance mais capable de fonctionner en continu pendant des semaines. C'est Pierre Vincent, bactériologiste, chercheur et technicien averti qui conçut cet appareil quasi artisanal (environ 200 exemplaires commercialisés), avec le concours d'André Jandot, chef des ateliers à l'hôpital de la Croix-Rousse.
Peut-être inspiré par l'appareil de Bary (Paris-hôpital Claude Bernard), ce dispositif original permettait de dégager alternativement les buses d'inspiration et d'expiration. Il intègre un disque finement ajusté sur sa zone de rotation et disposant d'orifices dont la taille, la forme et la disposition conditionnaient le résultat tout en dépendant d'une simple rotation continue. Pour des raisons de sécurité, ce moteur devait utiliser un courant de très faible voltage (6 volts).
Utilisation :
C'est un respirateur volumétrique à pression positive conçu à Lyon vers 1955 dans le service de maladies infectieuses du Pr Paul Sédaillan à l'hôpital de la Croix-Rousse. A cette date, seul l'appareil d'Engström fabriqué au Danemark depuis l'épidémie de poliomyélite antérieure aiguë (PAA) de 1952, pouvait répondre aux besoins de ventilation continue des détresses respiratoires. Mais la complexité de ce respirateur et surtout son prix de revient élevé poussait à imaginer et à fabriquer de nouveaux appareils robustes, maniables et, si possible, portatifs.
Le prototype, fut construit dans les ateliers de l'hôpital après 2 à 3 années de tâtonnements puis testé. Il n'avait pas les performances d'un Engström. Ainsi, on ne pouvait faire varier indépendamment que le débit du gaz et le régime du moteur. De même, l'expiration était passive. Cependant, le « Vincent-Jandot » rendait assez de service pour être breveté. C'est la société Subtil et Crépieux de Lyon qui se chargea de la fabrication. Environ deux cents exemplaires de ce respirateur original ont été commercialisés dans les années 1960.
Caractéristiques techniques :
Le génie de bricoleur de Pierre Vincent l'orienta, pour l'alimentation de très faible voltage (6 volts), vers le moteur des essuie-glaces de la 2 CV Citroën !
Aspects Physiques :
Longueur 64 cm , largeur 28 cm , Hauteur 50 cm , Poids 10 kg , Couleur inox ,
Médias
No | Description |
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1812 | Respirateur-ventilateur à disque Vincent et Jandot - vue générale de l'arrière |
1813 | Respirateur-ventilateur à disque Vincent et Jandot - vue rapprochée de l'arrière |
1814 | Respirateur-ventilateur à disque Vincent et Jandot - vue très rapprochée de l'arrière |
1815 | Respirateur-ventilateur à disque Vincent et Jandot - vue de détail du déshumidificateur latéral |
1816 | Respirateur-ventilateur à disque Vincent et Jandot - détail de la notice d'utilisation |
4650 | Respirateur-ventilateur Vincent et Jandot - PDF fiche de l'expo Technologie et médecine 2012 |
Liens :
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