Les progrès des technologies des semi-conducteurs permettaient de loger de plus en plus de composants sur la même « puce ». On est arrivé après quelques années à loger de vraies mémoires dans un boîtier de circuit-intégré...
La solution la plus simple aurait été d'aligner des « bascules » à transistors sur une puce. Cependant les bascules sont (relativement !) encombrantes et consomment du courant en permanence. Cette solution n'a été retenue que pour les blocs de « registres » des mini-ordinateurs.
Un certain nombre d'autres techniques ont été développées. Par exemple en technologie dite CMOS, chaque mémoire était formée par une micro-capacité qui était chargée pour stocker un "1" puis qui gardait l'information quelques fractions de secondes sans aucune consommation d'énergie. Régulièrement une impulsion électrique venait rafraîchir l'information.
Mais bien sûr, en cas d'arrêt de l'alimentation, le contenu de la mémoire s'efface.
Un ancien de Philips Data Systems France se souvient d'une réunion direction vers 1975. Il fallait décider du remplacement des mémoires à tores des machines P850 par des mémoires à semi-conducteurs : les courbes de prix allaient visiblement se croiser dans l'année au bénéfice des semi-conducteurs. Mais les mémoires à tores ont été maintenues pour ne pas perturber les petits utilisateurs qui n'avaient ni alimentation protégée, ni lecteur rapide de programme...
Dans la même période les CII Mitra 15 étaient fournis avec mémoires à tores ou à semi-conducteurs suivant les applications.
La photo ci-jointe et la photo précédente montrent une carte mémoire DEC de 1 Mo.
Actuellement les mémoires à semi-conducteurs sont utilisés dans tous nos ordinateurs, téléphones, téléviseurs...
Les boitiers de circuits intégrés sont groupés en barrettes de diverses capacités.
La capacité de ces mémoires va de 1Mo à plusieurs Go