Tubes et dispositifs à image fabriqués en Isère

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« Tubes et dispositifs à image fabriqués en Isère »

Les débuts de la fabrication

Des diodes, des transistors et puis des tubes...


Le début de l’activité industrielle se fait très rapidement mais avec un changement de cap important.
Devant l’évolution très rapide des semi-conducteurs, la décision est finalement prise de démarrer à Saint-Égrève la fabrication des diodes germanium plutôt que des tubes électroniques. Aussi, au 1er janvier 1956, neuf mois après l’inauguration de la première travée, ce sont 60 000 diodes qui sont déjà produites dans les deux premiers bâtiments.
Mais les tubes électroniques ne seront pas oubliés…

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Les premiers composants semi-conducteurs

Les premiers composants semi-conducteurs

Le poste à transistors de Clarville

Le poste à transistors de Clarville


Avènement du transistor


Le 1er mai 1956, les trois nefs de la première tranche des travaux représentant 5100 m² d’ateliers et 1300m² de bureaux et services sont terminés et complètement équipés. Un atelier de production d’hydrogène est installé à l’extrémité sud du premier bâtiment pour l’atmosphère nécessaire au tirage des cristaux de germanium. Les effectifs initiaux de quarante personnes en 1955 sont déjà passés à cent soixante en 1956.
Fin 1956, CSF décide de transférer à Saint-Égrève la technologie de fabrication des transistors au germanium développée dans ses laboratoires de Puteaux.
Son objectif est de fournir en quantité et à un prix très acceptable les transistors nécessaires à la fabrication du premier poste à transistor de l’époque en France : le « Solistor » de Clarville.

Les bâtiments où furent fabriqués les premiers transistors

Les bâtiments où furent fabriqués les premiers transistors


Premières difficultés


Mais la fabrication des transistors rencontre des problèmes de rendement de fabrication : il y a un problème culturel entre les industriels des tubes, forts de leur longue expérience, et les premiers ingénieurs des semi- conducteurs dont les travaux se faisaient en laboratoire et dont les consignes ne sont pas bien comprises. La mise en place d’un service développement spécifique aux semi-conducteurs permet de rétablir le dialogue entre les personnes des laboratoires et celles de la production. Petit à petit tous les points litigieux sont étudiés et les blocages levés.

Tube répéteur pour télécommunications sous-marines et tubes miniatures

Tube répéteur pour télécommunications sous-marines et tubes miniatures

Tube magnetron pour cuisinière micro-onde

Tube magnetron pour cuisinière micro-onde


Les vrais débuts des tubes électroniques


En 1957, la CSF décide également de démarrer une fabrication industrielle de tubes électroniques dans le dernier bâtiment construit : c’est le début d’une activité qui va fabriquer des millions de tubes : tubes triodes et pentodes pour les récepteurs radio de l’armée ou pour les calculateurs Bull, des tubes subminiatures pour les radars embarqués de type Cyrano, des tubes répéteurs pour les câbles sous-marins de télécommunications, des tubes à rayons cathodiques pour les oscilloscopes, les radars, les tableaux de bord d’avions civils ou militaires, des tubes hyperfréquences comme les magnétrons pour cuisinières, ainsi que des relais sous vide.

Les chiffres de la production en 1964

Les chiffres de la production en 1964

Sortie d'usine en 1964

Sortie d'usine en 1964


Activités du site de Saint-Égrève en 1964


A partir de 1958, le site va régulièrement augmenter ses surfaces utiles et ses effectifs pour atteindre en 1964 une production annuelle de 50 millions de diodes et 15 millions de transistors fabriqués par 1500 personnes sur 16000m² au sein de la Compagnie Générale des semi-conducteurs (COSEM) créée en 1960.
Dans le même temps, l’activité tubes se développe dans d’autres bâtiments pour atteindre une fabrication annuelle de 1,5 millions de tubes avec 670 personnes sur 14000m² au sein de la Division Tubes Électroniques de la CSF.

La double activité du site

La double activité du site


Un premier apogée…


Les deux productions se répartissent de part et d’autre de la pelouse qui occupe le centre du site. Elles cohabitent spatialement dans des locaux distincts. D’un côté la COSEM et de l’autre la DTE. Cette répartition va subsister pendant plus de trente ans. Rapidement, travailler sur le centre Emile Girardeau devient une référence dans la région grenobloise et chacun profite de cette dynamique positive.

L'atelier montage des tubes à oxydes

L'atelier montage des tubes à oxydes

Montage des électrodes sur un tube

Montage des électrodes sur un tube


… et une ambiance laborieuse dans les ateliers


Dans des ateliers lumineux, spacieux et bien équipés, le travail demandait une forte concentration du personnel. C’était le cas pour la phase de montage des tubes à oxydes.
Dans cette salle qui rassemblait plus de cinquante opératrices, le travail consistait à assembler par soudure électrique les différentes électrodes du tube sur les passages métalliques du pied en verre.

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