Tubes et dispositifs à image fabriqués en Isère

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« Tubes et dispositifs à image fabriqués en Isère »

1968 : un tournant dans la production

Thomson-CSF et SESCOSEM, des tubes et des semi-conducteurs


En 1968, sous l’impulsion de l’état français, Thomson-Brandt absorbe CSF et crée sa filiale Thomson-CSF pour l’électronique professionnelle. Un protocole d’accord est signé en septembre 1967 et une nouvelle organisation est mise en place en décembre 1968.
- côté semi-conducteurs, la filiale SESCO (Société Européenne de Semi-conducteurs) de Thomson fusionne avec la COSEM pour donner la SESCOSEM, filiale de Thomson-CSF ;
- côté tubes, le Groupement Tubes Électroniques (GTE) rassemble les activités tubes des deux entreprises.

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Les activités semi-conducteurs de la SESCOSEM : de la première puce au microprocesseur

Les activités semi-conducteurs de la SESCOSEM : de la première puce au microprocesseur

Les activités de la DTE : des tubes industriels aux panneaux plasma et CCD

Les activités de la DTE : des tubes industriels aux panneaux plasma et CCD


30 ans d’activité parallèle


Ce tournant marque le début de trente ans d’activités en parallèle pendant lesquelles les semi-conducteurs vont rapidement évoluer du germanium au silicium, des circuits intégrés bipolaires vers les microprocesseurs et mémoires MOS, tandis que les tubes vont se perfectionner et se diversifier. Ils vont évoluer eux-aussi, au moins en partie, vers des produits entièrement « état solide » tels que les capteurs d’image CCD, les afficheurs Plasma ou LCD, ainsi que les détecteurs plats pour la radiologie médicale ou le contrôle non destructif sous rayons X. Singulièrement, l’essentiel des activités de la Division Tubes Électroniques de Saint-Égrève va se concentrer sur des dispositifs de capture et de restitution d’image, alors que ses autres sites de Thonon et Vélizy se consacreront aux tubes émetteurs et hyperfréquence.

Réaction syndicale à l'annonce de 296 licenciements en 1986

Réaction syndicale à l'annonce de 296 licenciements en 1986


Le tournant des années 80


Après 20 ans d’intense activité industrielle, progressivement, la plupart de ces fabrications vont migrer vers d’autres sites alors que des plans sociaux importants ont lieu pour la première fois sur Saint-Égrève en 1987 et 1988.
Ces choix stratégiques s’imposent à l’entreprise pour s’adapter à l’évolution rapide du marché et des innovations technologiques.

Construction du site de Moirans

Construction du site de Moirans

Les sites de Thales Electron Device et de Trixell à Moirans

Les sites de Thales Electron Device et de Trixell à Moirans


Côté tubes


Un tiers de l’activité des tubes électroniques (radiologie, tubes caméras et vision nocturne) est déplacée en 1986 sur un nouveau site construit sur la zone industrielle Centr’Alp de Moirans, à 18km de Saint-Égrève. Les activités CCD vont rester à Saint-Égrève en rejoignant les semi-conducteurs, tandis que les activités LCD et Plasma vont s’installer sur Moirans. Les tubes à rayons cathodiques vont subsister à Saint-Égrève jusqu’en 1998, puis migrer une partie vers Moirans, une partie vers un site de Thomson Tubes Electroniques en Allemagne.
En décembre 2000, Thomson-CSF prend le nom de Thales. En 2015, trois entreprises issues de Saint-Égrève demeurent sur le site de Moirans : Thales Electron Devices, un des derniers fabriquants au monde de tubes électroniques pour la radiologie médicale, Trixell, fabriquant de détecteurs plans pour la radiologie et Thales LCD, fabriquant d’écrans plats pour l’avionique.

Destruction des

Destruction des "wagons" à St Egrève

Le site de SGS-Thomson au Polygone de Grenoble

Le site de SGS-Thomson au Polygone de Grenoble


Côté semi-conducteurs


Après la création de SGS-Thomson, c’est le départ d’une grande partie de la production des semi-conducteurs vers le site de Grenoble-Polygone. Subsistent à Saint-Égrève les activités militaires et spatiales, qui seront reprises en 2000 par l’entreprise américaine Atmel, puis par l’entreprise anglaise E2V en 2006, (x) seule activité à subsister sur le site d’origine en 2015.
Tous les bâtiments construits de 1955 à 1960 sont détruits en 2000. Puis le seul bâtiment en béton qui abritait les activités semi-conducteurs et vision nocturne de la division tubes est détruit en 2013.

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