L'histoire des ordinateurs, de 1945 à 1975, est étroitement liée à l'histoire des mémoires. Les premières machines, basées sur des mémoires à lignes à retard avaient des performances extrêmement limitées.
Ce sont les mémoires magnétiques qui vont permettre le développement de l'informatique : d'abord les tambours, puis - surtout - les tores magnétiques.
La seconde révolution sera l'arrivée des mémoires à base de semi-conducteurs.
Louis Néel (1904-2000), français, professeur de l'université de Grenoble a fondé le Laboratoire d’Électrostatique et de Physique du Métal (LEPM) et a forgé les bases du magnétisme classique.
La carte perforées est à la base du développement de la mécanographie. Elle a été utilisée pour l'entrée des données jusqu'à l'arrivée des disquettes.
Le ruban perforé vient des télécommunications. Il a été utilisé comme support mémoire moins couteux que la carte.
Les mémoires à magnétostriction utilisent la propagation d'une impulsion mécanique sur un fil métallique. Les lignes à retard électroniques du Gamma 3 utilisaient des inductances et capacités. Les premières mémoires « efficaces » furent les tambours magnétiques. Le petit élément de mémoire à tores permet de bien voir les tores, les fils d'adressage et de lecture.
La bande magnétique « classique » était la bande 1/2" de 720m de long. DEC a utilisé des bandes 3/4" de façon analogue à des disquettes souples. Actuellement on utilise des bandes magnétiques en cassettes pour des sauvegardes de très grande capacité.
Les disques magnétiques ont été d'abord des disques fixes, puis sont apparus très vites des « packs » de disques amovibles. Aujourd'hui, la très petite taille des disques durs permet de changer… tout le disque d'un coup."
Les disquettes souples ont connu 3 formats classiques : 8", 5.25" et 3.5". Le disque souple a connu son apogée avec les cassettes Iomega de 100 et 250Mo ;
Consommant moins, rapidement moins couteuses et de plus grande capacité, les mémoires à semi conducteurs ont remplacé en quelques années les mémoires à tores. Elles forment aujourd'hui les mémoires principales (mémoires « vives »), mais aussi les mémoires permanentes (mémoires « mortes ») de démarrage, de génération de caractères, etc.
Les premiers disques optiques étaient des disques « analogiques » destinés à contenir de la vidéo. Excellents mais couteux, leur diffusion est restée confidentielle. Par contre les supports numériques CD, puis DVD ont pris un très grand développement, même s'ils n'ont pas répondu aux espoirs de conservation de longue durée.